Le Réseau s’associe avec l’UNB pour un projet en santé mentale

Campbellton, le 8 septembre 2022 – Le Centre Hospitalier Restigouche (CHR), à Campbellton, a récemment établi un partenariat avec la faculté de science infirmière de l’Université du Nouveau-Brunswick (UNB) à Fredericton, qui rendra possible l’accueil en stage des étudiants en science infirmière. Ceux-ci pourront ainsi acquérir des connaissances en santé mentale en travaillant conjointement avec du personnel du CHR.

Partenariat

Le CHR accueillera dès l’automne 2022 quatre étudiantes du programme de baccalauréat en science infirmière (programme d’une durée de quatre ans). « Nous sommes ravis de pouvoir accueillir ces étudiantes et leur permettre de bénéficier de l’expertise de notre personnel et de nos installations pour la complétion de leurs études en soins psychiatriques », a déclaré M. Jacques Duclos, vice président aux Services communautaires et à la Santé mentale du Réseau de santé Vitalité. « Ce partenariat avec l’UNB appuie nos efforts continus de recrutement dans le Restigouche. Ces étudiantes représentent aussi une relève potentielle pour l’organisation et elles seront définitivement un atout pour l’amélioration des soins en santé mentale au Nouveau Brunswick », a t il ajouté.

Du côté de l’UNB, l’établissement universitaire ne cache pas sa joie. « Le Centre Hospitalier Restigouche représente la collectivité et il a à cœur ses clients », a indiqué Mme Lorna Butler, doyenne de la faculté de science infirmière de l’UNB, à Fredericton. « Ensemble, nous enseignons aux étudiants à devenir des chefs de file en soins infirmiers en santé mentale pour préparer la future main d’œuvre. Notre partenariat avec le CHR donne suite à la nouvelle formation qui sera offerte à partir de cet automne pour permettre à des étudiants d’obtenir un certificat en soins infirmiers en santé mentale. »   

Infirmières psychiatriques autorisées

La nouvelle initiative s’inscrit aussi dans une étude de faisabilité pour la création de postes d’infirmières psychiatriques autorisées. « Pour le moment, il n’y a aucune infirmière psychiatrique autorisée au Canada atlantique. Avec les besoins en santé mentale qui connaissent une recrudescence constante, nous examinons la possibilité d’éduquer ce type d’infirmières pour répondre aux besoins de plus en plus complexes de la clientèle. Si une telle initiative est acceptée, le CHR serait l’endroit idéal pour accueillir les étudiants en stage », a déclaré M. Duclos.

Plan continu

M. Jacques Duclos ne cache pas la possibilité de poursuivre l’initiative sur une base continue. « Si tout va bien, l’objectif est d’offrir des stages en santé mentale au CHR à huit étudiants, à raison de trois fois par année. Nous voulons démontrer notre leadership en santé mentale et faire valoir notre expertise dans le domaine à l’échelle provinciale et nationale. », a t il conclu.

De gauche à droite : Martha Paynter, professeure adjointe; Alisha D. Keough, professeure, stratège en matière de ressources cliniques; Lorna Butler, doyenne, Faculté des sciences infirmières; Renee Gordon, professeure, stratège en matière de ressources cliniques.