Et si le « A » dans test Pap signifiait « anormal »?

Les professionnels de la santé encouragent les femmes de la région du Restigouche à subir un test Pap

Campbellton, le 8 octobre 2015  – Durant la Campagne liée au test Pap organisée dans le cadre de la Semaine nationale de sensibilisation au cancer du col de l’utérus (du 19 au 23 octobre 2015), l’Hôpital Régional de Campbellton et le Centre de santé communautaire St. Joseph de Dalhousie sont fiers d’inviter toutes les femmes de la région à subir un test Pap aux cliniques du mieux-être de la femme qui sont offertes dans nos collectivités.

  • Hôpital Régional de Campbellton
  • Centre de santé communautaire St. Joseph de Dalhousie

Se sentir bien ne veut pas nécessairement dire que tout va bien

Le test Pap est un excellent moyen de défense mis à la disposition des femmes contre le cancer du col utérin. Il constitue la seule façon de détecter les cellules anormales du col utérin qui, en l’absence de traitement, pourraient se transformer en cancer. Tous les ans, au Canada, 400 000 femmes obtiennent des résultats anormaux à la suite d’un test Pap, entre 1 300 et 1 500 femmes reçoivent un diagnostic de cancer du col utérin, et près de 400 femmes décèdent des suites de cette maladie. Il est rassurant de savoir que l’incidence du cancer du col utérin a chuté depuis 1996, et que, depuis 1995, les taux de mortalité ont également chuté. Les principales raisons expliquant ces chutes sont l’amélioration des connaissances, l’utilisation régulière et à grande échelle du dépistage par test Pap et la disponibilité de la vaccination contre le VPH (virus du papillome humain).

Selon le Conseil de la santé du Nouveau-Brunswick (réf. : Portrait de la santé de la population 2014-2015), 70,7 % des femmes de la région du Restigouche âgées de 18 à 69 ans ont passé un test Pap au cours des trois dernières années, comparativement à la moyenne provinciale qui est de 73,5 %. Selon les directives cliniques provinciales, le dépistage du cancer du col utérin devrait débuter à l’âge de 21 ans ou trois ans après la première relation sexuelle, la PLUS TARDIVE des deux dates étant retenue. Pour les femmes de moins de 21 ans, les interactions avec les fournisseurs de soins de santé sont encore nécessaires pour faire le dépistage des ITS (infections transmises sexuellement) et la vaccination contre le VPH. Le dépistage annuel devrait se poursuivre jusqu’à l’obtention de trois résultats négatifs consécutifs de test Pap, ensuite tous les deux à trois ans.

Par ailleurs, l’arrêt du dépistage peut survenir après l’âge de 69 ans, dans la mesure où il y a des antécédents adéquats négatifs au cours des dix années précédentes. Le dépistage peut être arrêté chez les femmes qui ont eu une hystérectomie totale pour des causes bénignes et qui n’ont pas d’antécédent de dysplasie du col utérin ni de VPH.

En ce qui concerne ce test, personne ne veut obtenir un « A »

L’obtention d’un résultat normal au test Pap signifie qu’aucune cellule anormale n’a été constatée, ce qui n’est pas le cas lors de l’obtention d’un résultat anormal à ce test. Cela veut alors dire que des cellules anormales peuvent se trouver sur le col utérin et qu’un dépistage plus approfondi permettra d’en apprendre davantage sur ces cellules.

C’est facile pour les femmes d’obtenir un rendez-vous

Les femmes de la région du Restigouche peuvent téléphoner elles-mêmes afin d’obtenir un rendez-vous pour subir un test Pap, et ce, en tout temps.

  • Hôpital Régional de Campbellton : 789-5050
  • Centre de santé communautaire St. Joseph : 684-7300

Ayez un test Pap maintenant…parce que le dépistage sauve des vies!