Accès aux chirurgies : des hospitalisations écourtées après certains types de chirurgie donnent d’excellents résultats

Réseau de santé Vitalité, le mardi 13 septembre 2022 – En posture d’amélioration continue, le Réseau de santé Vitalité continue d’innover afin d’accroître l’accès aux chirurgies tout en assurant la prestation de soins sécuritaires et de qualité à la population. La mise en œuvre de la notion de « court séjour chirurgical » progresse de façon notable et donne d’excellents résultats pour les patients.

Selon Dre Jocelyne Hébert, directrice médicale responsable du secteur de chirurgie, cette approche a fait ses preuves. « Il s’agit de désigner des lits d’hospitalisation de courte durée pour certains patients admissibles qui, après avoir subi une chirurgie, ont besoin d’une courte période de surveillance ou de soins avant d’obtenir leur congé », a-t-elle expliqué.

Le Dr Hervé David, chirurgien-orthopédiste, et Lisa Chiasson, infirmière-gestionnaire du bloc opératoire au Centre hospitalier universitaire Dr-Georges-L.-Dumont, qui discutent avec un patient avant son départ de l’hôpital.

Le Dr Hervé David, chirurgien-orthopédiste, et Lisa Chiasson, infirmière-gestionnaire du bloc opératoire au Centre hospitalier universitaire Dr-Georges-L.-Dumont, qui discutent avec un patient avant son départ de l’hôpital.

Le séjour est habituellement de 24 à 36 heures. Il y a huit lits d’hospitalisation de courte durée au Centre hospitalier universitaire Dr-Georges-L.-Dumont et trois lits à l’Hôpital régional Chaleur. « À Bathurst, on prévoit même augmenter le nombre de lits à huit au cours de la prochaine année », a-t-elle dit.

Les avantages du court séjour chirurgical sont multiples. La priorisation des patients est plus efficace et un plus grand nombre de certains types de chirurgies peuvent être effectués. La réorientation de certains patients vers le court séjour chirurgical permet d’éviter des admissions dans les unités de chirurgie traditionnelles et de garder les lits de ces unités pour des cas plus complexes. Enfin, cette approche permet de stabiliser et, dans certains cas, de réduire les délais d’attente.

L’élaboration de protocoles et l’excellente collaboration des chirurgiens ont permis d’éviter plus de 2 000 jours d’hospitalisation depuis 2018. Des exemples de cas qui sont admis dans les unités de court séjour chirurgical sont des cas de bariatrie, d’urologie, de gynécologie et d’orthopédie (certaines chirurgies de la hanche, du genou et de la colonne vertébrale).

Le Réseau poursuit son travail dans le but de mettre cette initiative en œuvre dans les zones Nord-Ouest et Restigouche.