Réunion publique ordinaire du Conseil d’administration – faits saillants ** RÉVISÉ **

Bathurst, le 28 février 2017 – Le Conseil d’administration du Réseau de santé Vitalité a tenu sa réunion publique ordinaire le mardi 28 février 2017, à Bathurst.

Réponse du ministre de la Santé aux cinq recommandations du Conseil d’administration du 28 juin 2016

Gilles Lanteigne, président-directeur général du Réseau, a informé le Conseil d’administration de la réponse du ministre de la Santé aux cinq recommandations formulées le 28 juin 2016. « Les réponses, reçues en main propre le 27 janvier 2017, n’apportent pas beaucoup d’information supplémentaire ou de nouvelles pistes de solution pour répondre aux préoccupations exprimées par le Conseil », a déclaré le président-directeur général. De plus, la recommandation no 5 semble avoir été mal comprise. « Le Conseil proposait une intégration des services aux aînés et non une intégration des structures », a-t-il poursuivi.

Une nouvelle résolution a donc été adoptée :

Que le Conseil d’administration clarifie auprès du ministre de la Santé que la recommandation no 5 (intégrer les services aux personnes âgées) portait non pas sur un changement des structures, mais plutôt sur une meilleure intégration des services de façon à éliminer les inefficiences entre les pourvoyeurs de services qui souvent sont au détriment des personnes qui reçoivent les services.

En ce qui a trait à la recommandation no 2 qui portait sur le maintien du Programme extra-mural (PEM) sous la responsabilité du Réseau de santé Vitalité, le ministre de la Santé a indiqué que la proposition de Medavie visant à prendre la gestion du PEM est toujours à l’étude. « Compte tenu de la nature clinique du Programme extra-mural, ceci est une grande source de préoccupation », a déclaré M. Lanteigne. Tous les membres du Conseil d’administration et de l’équipe de leadership du Réseau ont été convoqués à une rencontre avec le ministre de la Santé, le sous-ministre délégué de la Division des services de santé et des affaires francophones et le président-directeur général de Medavie, à Moncton, le 13 mars 2017.

Gestion des services alimentaires et des services de l’environnement

La direction du Réseau a confirmé avoir été informée verbalement par le ministre de la Santé, le 27 janvier 2017, de sa décision d’aller de l’avant avec la privatisation de la gestion des services alimentaires, des services de l’environnement et des services de préposés au transport des patients. En juin 2016, le Conseil d’administration avait approuvé une proposition visant à maintenir ces services sous la responsabilité du Réseau et il avait présenté au ministre de la Santé une analyse financière et opérationnelle exhaustive démontrant le bien-fondé de sa position. « Étant toujours sans nouvelles de l’évolution du dossier et de notre recommandation de juin, nous avons écrit au ministre de la Santé le 12 décembre 2016 afin d’obtenir des réponses », a indiqué M. Lanteigne.

Les deux résolutions suivantes ont été adoptées :

  1. Le Conseil d’administration demeure convaincu, à la suite d’une analyse approfondie, que la gestion des services alimentaires et des services de l’environnement devrait demeurer la responsabilité du Réseau, et ce, malgré les avantages présentés par le ministre de la Santé dans sa correspondance datée du 17 janvier et reçue le 7 février 2017.
  2. Le Conseil d’administration demande au ministère de la Santé de : 1) clarifier son rôle, celui de Service Nouveau-Brunswick et celui du Réseau de santé Vitalité dans l’évaluation de la proposition de Sodexo, 2) de divulguer l’état actuel des négociations en cours avec Sodexo et 3) de communiquer l’évaluation à jour des économies garanties anticipées en ayant recours à une tierce partie pour la gestion des services alimentaires et des services de l’environnement.

Performance organisationnelle – résultats positifs

Le Réseau a présenté ses résultats financiers pour les huit premiers mois de l’année financière en cours, soit pour la période du 1er avril au 30 novembre 2016. Il affiche un excédent d’exploitation de 4,10 millions de dollars en raison de dépenses moins élevées que prévu de l’ordre de 5,42 millions de dollars et d’un manque à gagner de 1,33 million de dollars au chapitre des revenus comparativement au budget prévu. Par ailleurs, le Réseau rapporte que trois indicateurs se sont améliorés depuis le dernier rapport, soit le coût par jour-patient des unités de soins infirmiers, le taux d’erreurs liées aux médicaments et le pourcentage de roulement externe des employés. Le Réseau note une augmentation des équivalents temps plein (ETP) de 44,88 comparativement à l’année précédente. Cette augmentation est principalement attribuable à l’ajout de nouveaux programmes.