Réunion publique du Conseil d’administration – faits saillants

Edmundston, le 1er décembre 2015 – Le Conseil d’administration du Réseau de santé Vitalité a tenu sa réunion publique ordinaire le mardi 1er décembre 2015, à Edmundston.

Éléments financiers

En date du 30 septembre 2015, le Réseau rapporte des dépenses totales de 284,8 millions de dollars comparativement au budget prévu de 286 millions de dollars, soit un excédent de 1,2 million de dollars. Le Réseau affiche un surplus de 1,8 million de dollars au chapitre des salaires des employés et des avantages sociaux.

Par ailleurs, on note que plusieurs postes de dépenses sont déficitaires, dont les dépenses en médicaments, les fournitures de laboratoire, les fournitures alimentaires et l’entretien de l’équipement.

Le Réseau rapporte également une augmentation au chapitre des heures supplémentaires des employés de l’ordre du 4,1 % et des heures de maladie de 2,1 %.

Une vision tournée vers l’avenir : moderniser et transformer la prestation des soins

M. Gilles Lanteigne, président-directeur général du Réseau, a fait le point sur les démarches accomplies à ce jour afin de transformer et moderniser le système de santé. « Depuis les six dernières semaines, nous avons eu de nombreuses rencontres et séances de consultation, tant avec nos partenaires communautaires qu’avec nos professionnels de la santé et nos médecins », a déclaré M. Lanteigne. Selon lui, la vision et l’approche préconisées ont été bien accueillies; tous reconnaissent la nécessité de changer les choses et le fait que le statu quo n’est plus possible. « Je comprends parfaitement les inquiétudes qui sont soulevées par plusieurs.

Dans un monde idéal, il serait possible de mettre en place tous les nouveaux services sans toucher à ce qui existe, puis de procéder aux changements. Je suis convaincu qu’une mise en œuvre soigneusement planifiée sera garante du succès », a-t-il dit.

Le Réseau peut compter sur une équipe compétente et dévouée qui garde au centre de ses priorités la qualité des soins et des services offerts à la population. « Nous allons poursuivre notre travail dans un esprit de collaboration et de transparence avec tous. »

Centre de formation clinique « in situ » à l’Hôpital général de Grand-Sault

Des locaux ont récemment été aménagés au sous-sol de l’Hôpital général de Grand-Sault afin d’offrir aux équipes soignantes en milieu rural des outils d’enseignement, de perfectionnement et de maintien des compétences cliniques. Selon deux des principaux promoteurs du projet, les Drs Marcel Martin et Paul Ouellet, il s’agit d’un centre d’enseignement qui permet de reconstituer des scénarios très près de la réalité clinique et d’exposer les professionnels de la santé aux conditions de stress obtenues en situation réelle.

Le centre de formation est dit in situ (du latin « sur place ») du fait qu’il a la particularité d’offrir aux professionnels de la zone Nord-Ouest de l’enseignement et de la formation sur place, sans qu’ils aient à se déplacer à l’extérieur. Une autre grande particularité de ce centre est son affiliation avec le département d’anatomie de l’Université de Sherbrooke, qui fournit le corps de personnes décédées qui ont fait don de leur corps à la science. Les corps sont gardés sur place, ce qui facilite grandement les activités d’enseignement et de formation à Grand-Sault.

L’aménagement des locaux a nécessité un investissement de près de 72 000 $, dont une contribution d’un peu plus de 50 000 $ de la Fondation des Amis de l’Hôpital général de Grand-Sault. Les activités de formation doivent débuter en janvier 2016.

Le Réseau cherche à minimiser les déplacements des patients

Le comité spécial du Conseil d’administration sur les voyages médicaux a poursuivi son travail. Le comité a procédé à une révision du processus d’assignation des rendez-vous ainsi qu’à une analyse afin de déterminer les raisons pour lesquelles un grand nombre de patients ne se présentent pas à leur rendez-vous. Le comité s’est également penché sur la satisfaction des patients ayant eu recours à la télésanté et a décelé quelques secteurs qui pourraient être développés en utilisant ce mode de prestation des services.

Par ailleurs, le président-directeur général a confirmé que le Réseau continue à insister sur l’importance de bien planifier et de fixer les rendez-vous des patients de façon à minimiser leurs déplacements. « Ceci est d’autant plus important à l’approche de l’hiver, car le temps rend souvent la conduite automobile périlleuse. Nous avons à cœur la sécurité et le mieux-être de nos patients », a-t-il conclu.