Les professionnels de la santé encouragent les femmes à subir un test Pap

Bathurst, le jeudi 13 octobre 2016 – Durant la campagne liée au test Pap organisée dans le cadre de la Semaine nationale de sensibilisation au cancer du col de l’utérus (du 17 au 21 octobre 2016), les professionnels de la santé du Réseau de santé Vitalité invitent toutes les femmes du territoire du Réseau à subir un test Pap aux cliniques qui sont offertes dans plusieurs points de services de nos collectivités.

Se sentir bien ne veut pas nécessairement dire que tout va bien

Le test Pap est un excellent moyen de défense mis à la disposition des femmes contre le cancer du col utérin. Il constitue la seule façon de détecter les cellules anormales du col utérin qui, en l’absence de traitement, pourraient se transformer en cancer. Tous les ans, au Canada, 400 000 femmes obtiennent des résultats anormaux à la suite d’un test Pap, 1 500 femmes reçoivent un diagnostic de cancer du col utérin, et près de 400 femmes décèdent des suites de cette maladie. Il est rassurant de savoir que l’incidence du cancer du col utérin a chuté depuis 1996, et que, depuis 1995, les taux de mortalité ont également chuté. Les principales raisons expliquant ces chutes sont l’amélioration des connaissances, l’utilisation régulière et à grande échelle du dépistage par test Pap et la disponibilité de la vaccination contre le VPH (virus du papillome humain). Grâce aux cliniques de test Pap, le Réseau veut permettre aux femmes des collectivités de se prévaloir d’un service essentiel à leur santé, un service qui pourrait prévenir le cancer du col de l’utérus. Rien ne justifie que les femmes souffrent de ce cancer souvent évitable. 

Selon le Conseil de la santé du Nouveau-Brunswick (réf. : Portrait de la santé de la population 2016), 67,9 % des femmes du territoire du Réseau de santé Vitalité âgées de 18 à 69 ans ont subi un test Pap au cours des trois dernières années, comparativement à la moyenne provinciale qui est de 74,1 %. Selon les directives cliniques provinciales, le dépistage du cancer du col utérin devrait débuter à l’âge de 21 ans ou trois ans après la première relation sexuelle, la PLUS TARDIVE des deux dates étant retenue. Pour les femmes de moins de 21 ans, les interactions avec les fournisseurs de soins de santé sont encore nécessaires pour faire le dépistage des ITS (infections transmises sexuellement) et la vaccination contre le VPH. Le dépistage annuel devrait se poursuivre jusqu’à l’obtention de trois résultats négatifs consécutifs de test Pap, ensuite tous les deux à trois ans.

Par ailleurs, l’arrêt du dépistage peut survenir après l’âge de 69 ans, dans la mesure où il y a des antécédents adéquats négatifs au cours des dix années précédentes. Le dépistage peut être arrêté chez les femmes qui ont eu une hystérectomie totale pour des causes bénignes et qui n’ont pas d’antécédent de dysplasie du col utérin ni de VPH.

C’est facile pour les femmes d’obtenir un rendez-vous

Les femmes peuvent faire la demande d’un test Pap à leur médecin ou téléphoner elles-mêmes à l’un des nombreux points de services du Réseau de santé Vitalité afin d’obtenir un rendez-vous. 

Centre hospitalier universitaire Dr Georges L. Dumont : 506-862-4109
Hôpital Régional de Campbellton : 506-789-5050
Centre de santé communautaire St. Joseph : 506-684-7300
Hôpital régional Chaleur : 506-544-2595
Hôpital de Tracadie Sheila : 506-394-3011
Hôpital de l’Enfant-Jésus RHSJ† : 506-726-2165
Centre de santé de Jacquet River : 506-237-3222